À travers le monde, les conflits armés ont continué de faire voler en éclats les droits fondamentaux, tandis que les réactions internationales sont restées largement insuffisantes face à l’ampleur des atrocités commises. Au Soudan, la guerre civile a déplacé près de 13 millions de personnes à l’intérieur du pays, un record mondial, et les Forces d’appui rapide y ont perpétré des violences sexuelles généralisées contre des femmes et des filles, qualifiées de crimes de guerre et probablement de crimes contre l’humanité. Malgré cela, le conflit a été accueilli par une indifférence quasi totale à l’échelle internationale, à l’exception d’acteurs exploitant cyniquement l’occasion pour violer l’embargo sur les armes au Darfour.
Pendant ce temps, au Myanmar, les persécutions racistes contre les Rohingyas se sont poursuivies, les poussant à fuir massivement l’État d’Arakan. La situation a été aggravée par les coupes budgétaires opérées sous le gouvernement Trump, qui ont mené à la fermeture d’hôpitaux dans les camps de réfugiés en Thaïlande, exposé les défenseur·e·s des droits humains au risque d’expulsion, et mis en péril des programmes vitaux dans une région déjà dévastée par la violence.
Les conséquences de la suspension initiale de l’aide étrangère américaine ont également été dramatiques en Syrie et au Yémen. En Syrie, elle a compromis les services destinés aux enfants séparés de leurs familles dans les camps de détention. Au Yémen, ces coupes ont entraîné l’arrêt de programmes cruciaux : lutte contre la malnutrition chez les enfants et les femmes enceintes, soins pour les victimes de violences basées sur le genre, et traitement de maladies comme le choléra.
Amnesty International, dans un rapport marquant, a dénoncé le génocide commis par Israël contre les Palestinien·ne·s de Gaza, soulignant l’intensification des violences liées au système d’apartheid et à l’occupation illégale en Cisjordanie. En parallèle, la Russie a poursuivi sa campagne de destruction en Ukraine: en 2024, elle a tué davantage de civil·e·s que l’année précédente, frappé des infrastructures civiles, et commis des actes de torture et des disparitions forcées.
Partout, les forces étatiques et les groupes armés ont agi sans scrupules, commettant des crimes de guerre et d’autres violations graves du droit international humanitaire. Ces manquements répétés ont eu des conséquences tragiques pour des millions de civils, exposant l’inaction – voire la complicité – de la communauté internationale face à l’effondrement des normes humanitaires les plus fondamentales.
Dans ce contexte mondial marqué par les conflits et les violations massives des droits humains, le blog Mother’s Activist Voices se positionne comme un espace engagé et nécessaire de veille, d’analyse et de plaidoyer. Fidèle à sa mission, il continuera de documenter les abus, de mettre en lumière les récits souvent ignorés des victimes, et de porter la voix des femmes, des enfants, et des communautés les plus marginalisées. En publiant régulièrement des articles, des témoignages, des analyses critiques et des tribunes d’expert·e·s ou d’acteur·rice·s de terrain, Mother’s Activist Voices entend participer activement à la dénonciation de l’impunité, à la diffusion d’une culture des droits humains, et à la mobilisation citoyenne pour une justice globale. Plus qu’un simple blog, il est une plateforme de résistance, de solidarité et de sensibilisation, qui refuse le silence face aux atrocités et soutient les mouvements en quête de vérité, de justice et de dignité humaine.