Le 13 mai 1972 est une date historique à commémorer à Madagascar, plus précisément dans sa capitale, Antananarivo. Il n’est pourtant jamais déclaré jour férié malgré les cinquante deux martyres dont la majorité sont des étudiants. La raison de ne pas le faire jour férié est peut être que la lutte avait eu lieu seulement à Antananarivo mais non partout dans le pays.
Etant donné que
le pouvoir à l'époque, entre les mains du président Philibert
Tsiranana a été encore beaucoup influencé par l’ancienne puissance coloniale, de cette manière que la langue et la culture Française dominaient toujours dans le pays avec
la présentation de la colon au sein des
institutions Malgache. Débarrassée du poids écrasant de l'ex-colon, la révolution est par conséquent considérée non
seulement comme une lutte estudiantine mais également une lutte populaire qui a permis d’un côté, de conquérir
une vraie nouvelle indépendance après celle officielle du 26 juins 1960 et
d’autre coté d’instaurer un système éducatif basé sur la Malgachisation.
Inégalités entre les étudiants en médecine à Befeletanana et Akatso
A l’époque, les étudiants Malgaches suivant les cours à l’école de médecine de Befelatanana se sont lésés par rapport aux étudiants à l’université d’Ankatso, majoritairement des Français et des Malgaches issus d’une famille riches et qui bénéficiaient beaucoup d’avantages. Le lycée et l’université largement financé par la France étaient aussi réservés aux étudiants aisés.
Les étudiants Malgache sortants de l’école de médecine de Befelatanana étaient baptisés des « médecins de l’indigénat » et ne pouvaient exercer que dans les banlieues, c'est-à-dire qu’ils ne pouvaient soigner que les pauvres à la campagne. Les inégalités étaient ainsi énormes et palpables, d’où la frustration des étudiants lésés qui décidaient de déclencher une manifestation pour mettre fin à ce système inégalitaire, réclamer l’amélioration de leur conditions afin qu’ils aient le même traitement et avantages que les étudiants à la faculté de médecine et dénoncer la subordination du système Malgache au système Français, et cela que la révolution 1972 à Antananarivo commence.
La langue Malgache est une langue vivante et une langue officielle
Grâce à la révolution 13 mais 1972, la langue Malgache est devenue une langue officielle d’enseignement à Madagascar. La langue du colon, le français est constitutionnellement la deuxième langue officielle. La langue Malgache a donc heureusement toujours sa place dans la communauté, elle n’est pas classée parmi les langues en voie de disparition. Jusqu’à nos jours, la langue maternelle reste en effet la langue d’enseignement très utilisé dans les écoles primaires publique, les CEG et lycées publics. D’après les recherches, beaucoup d’écoles privées se vantant d’expression Françaises utilisent la langue Malgache pour l’enseignement et leurs élèves parlent bien la langue maternelle. Seuls les élèves et les étudiants dans les écoles et lycées Françaises qui ne parlent pas la langue mais utilisent largement la langue Française.La manifestation s'est intensifiée
Face à intransigeance du régime, la grève a pris de l’ampleur, il y avait des étudiants manifestants arrêtés et envoyés au bagne à Nosy Lava. Ceci a intensifié la grêve parce que des milliers de manifestants se rendirent sur la place du 13 Mai pour s’allier aux étudiants et réclamer la libération des étudiants arrêtés et incarcérés et la manifestation s’est par la suite étendu par la réclamation de la démission du président de la République
C’est suite à cette revolution et son lieu que le nom est devenu la Place du 13 mai « Kianjan’ny 13 mai », situé devant l’Hôtel de Ville Analakely. Elle est aussi devenue un endroit pour entammer une manifestation contre les régimes en place.
Ainsi, le 13 mai 1972 marqua le rassemblement ou la solidarité du peuple au mouvement des étudiants qui d’après les manifestants et leurs alliés, a permis de conquérir une vraie indépendance et le début d’un processus de « malgachisation » dans le système éducatif.
Système éducatifs en quête d’amélioration
Malgré cette conquête en système éducatif Malgache, ce dernier reste toujours à désirer parce que certains curriculum s’avèrent inutiles et nécessitent être abrogés et certaines matières scientifiques et technologiques doivent être inclues. Une grande amélioration dans le système éducatif Malgache est impérativement indispensable.
D’ailleurs, Il y en a ceux qui avancent que Madagascar aurai connu un développement si le système éducatif Français était maintenu, mais au contraire la langue Malgache ou même la culture Malgache pourrait perdre.