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mercredi 29 mars 2023

La population Malgache se serre la ceinture face à l'inflation

Les prix des marchandises étalés aux marchés subissent une hausse exorbitante. Les Malgaches n'osent pas en parler ouvertement pour en dénoncer. Tout ce qu'ils font, c'est grogner. Pourtant, le coût élevé de la vie implique une question urgente qui mérite largement d'être abordée. Quant à moi, je le trouve tellement insupportable, injuste qu'il faut en parler surtout que l'inflation ne cesse de s'empirer ces derniers jours. En mois d'Août 2022, le taux d'inflation était de 9,3%, une inflation galopante selon les économistes de l'Instat (Institut National de la Statistique), un taux qui risque évidemment d'augmenter cette année.

J'ai déjà publié un article concernant l'augmentation des prix des denrées alimentaires à Antananarivo, si vous lisiez cet article, vous serez certainement étonnés par l'augmentation sévère du prix des produits PPN et les produits alimentaires comparés aux prix de l'année précédente. J'expose encore et encore les faits sur mon blog pour que le message atteigne les responsables concernés. L'inflation intérieure des prix alimentaires reste élevée non seulement dans la capitale mais partout à Madagascar et cela est de plus en plus pesante sur les ménages qui mangent à peine 3 fois par jours.  

Ces derniers jours, on peut remarquer une montée en flèche des prix des denrées alimentaires en l'espace d'une semaine comme pour le riz, s'il était 3200 Ar une semaine passée, il remonte rapidement à 3600 Ar la semaine prochaine. Je crains fort que le prix pourrait s'élever à 5000 Ar vers la fin de l'année si la tendance continue et aucunes mesures ne seront prises. 

Les causes de l'augmentation

En plus des conditions climatiques défavorables et notamment la dégradation des réseaux routiers qui impactent sévèrement les prix de certains produits. Il y a aussi la dépendance économique de Madagascar vis à vis de l'étranger en matière d'importation pour les produits de premières nécessités. Le pays n'est toujours pas en mesure de produire assez de vivres pour répondre aux satisfactions des besoins de la population Malgache. La non maîtrise et le manque des contrôles des agents de l'Etat sur les prix affichés aux marchés sont aussi à blâmer. 

Malgré la mise en place par l'Etat du State Procurement of Madagascar (NDLR : la société qui importe directement des PPN), ceci ne peut pas amortir d'un coup l'augmentation générale des prix.

Il est impératif de trouver une solution comme quoi, réformer un système de subventions pour apaiser la difficulté à la quelle fait face beaucoup de ménages Malgaches. L'Etat a déjà mis en place des mesures sociales d'urgence, mais elles s'avèrent très insuffisantes parce que certains des subventions n'arrivent pas aux destinataires les plus touchées. Parmi les solutions possibles qui aide aussi le pays à substituer aux importations figurent :

  •  La construction ou réhabilitions des infrastructures agricoles
  • Elargir les terrains à cultiver pour les petits agriculteurs,
  • Faciliter l'accès aux engrais et aux semence
  • Amélioration de la capacité de productivité des Malgaches pour une autosuffisance alimentaire
  • Allouer des ressources financières aux agriculteurs 
  • Allouer des ressources financières aux industries spécialisés dans l'huilerie, les céréales.

D'ailleurs, la guerre en Ukraine est également en grande partie un facteur déclenchant la hausse des prix au niveau mondial, des prix alimentaires au plus haut font craindre une crise mondiale  d'après l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), et les prix risquent encore d'augmenter.

 La population Malgache se serre la ceinture

Subissant une pression sur le pouvoir d'achat. Rares sont les ménages qui peuvent se permettre d'acheter dont ils ont besoin. Les couches les plus pauvres de la population sont contraintes de réduire leur dépense et ne pas manger à sa faim. Même les couches à revenu intermédiaire sont aussi fortement touchées et se sont obligés de prendre des mesures d'économies dans leur dépense.

 Augmentation presque de tous les produits de premier nécessité (PPN).

Allons exposer dans ce simple tableau les prix des produits indispensables pour un usage quotidien qui ne cessent de connaitre une hausse. Je fais la comparaison de celui de l'année en 2021 début du confinement, le prix de l'année dernière et le prix actuel. Je préfère ne pas deviner les prévisions des prix pour l’année prochaine si la tendance actuelle se poursuive. 

Les listes des produits concernées par la flambée des prix sont nombreuses, comme les différents types de savons, les pâtes alimentaires, les nouilles instantanées , les sardines en boîte, etc.

 

PRODUITS

PRIX (kg) EN 2021 (début du confinement)

PRIX (kg) EN 2022

PRIX (kg) ACTUEL 2023

RIZ BLANC

1400 Ar 

2000 Ar

3 600 Ar

RIZ ROUGE

1600 Ar

2500 Ar

4 000 Ar

HUILE

4800 Ar

8000 Ar

10.000 Ar

SUCRE

2000 Ar

3100 Ar

4 800 Ar

FARINE

2000 Ar

3000 Ar

3 800 Ar

MAÏS

1400 Ar

2 000 Ar

3400 Ar

POUDRE DE SAVON

200 Ar

300 Ar

400 Ar

Manifestation dans d'autres pays  

Partout dans le monde, des manifestations éclatent dans plus de 90 pays pour protester contre la hausse des principaux produits de base. 

Au Kenya, les manifestants partisans de l'opposition dirigé par Raila Idinga sont descendus dans les rues pour protester contre l'inflation et contre le gouvernement et réclament dans l'occasion la baisse du coût de la vie, la baisse des prix des produits de base, la baisse du prix de l'essence, la baisse des frais de scolarité".  La police Kényane a lancé des gaz lacrymogènes de l'interdiction de tout rassemblement. 

C'est le cas aussi en Iran ou des centainesde manifestants sont descendues dans la rue dans plusieurs villes Iraniennes pour contester l'augmentation des prix des produits de première nécessité. Au moins 22 personnes ont été arrêté dans le pays durant les manifestations en mai 2022 

Les Marocains quant à eux se sont aussi manifestés suite à l'appel de la Confédération démocratique du Travail pour protester contre la la hausse des prix jugée exponentielle et sans précédent des prix et la dégringolade du pouvoir d'achat des citoyens. L'inflation au Maroc continue de grimper, atteignant les barres de 10 % sur un an au mois de février, d'après les dernières données publiées par le Haut-Commissariat au Plan (HCP), l'institut statistique Marocain.

En 2022, après des années de stabilité, le retour de l’inflation en Europe réveille des mouvements sociaux partout dans le continent. Les citoyens Européens sont descendus dans la rue depuis l’été pour manifester leur mécontentement face à l’augmentation du coût de la vie. 

Face à l'inflation encore, des manifestations pour joindre les deux bouts ont eu lieu en France pour demander une augmentation des salaires.

Quant à Madagascar, personne ne se manifeste par peur de représailles, ou font-ils preuve de sagesse ou n'ont-ils plus le temps à perdre pour une manifestation qui pourrait n'aboutir à rien.  Et les observateurs sont plutôt centrés sur la préparation de l'élection présidentielle Malgache le 9 Novembre et 20 Décembre 2023. 

 

 

 

 

 

 

vendredi 13 mai 2022

Madagascar : 13 Mai 1972, une lutte estudiantine qui a sauvé en quelque sorte la langue Malgache

Le 13 mai 1972 est une date historique à commémorer à Madagascar, plus précisément dans sa capitale, Antananarivo. Il n’est pourtant jamais déclaré jour férié malgré les cinquante deux martyres dont la majorité sont des étudiants. La raison de ne pas le faire jour férié est peut être que la lutte avait eu lieu seulement  à Antananarivo mais non partout dans le pays.  

Des manifestants sur la place de 13 mai en 1972. Image d'archive| Yves Rambeau

Etant donné que le pouvoir à l'époque, entre les mains du président Philibert Tsiranana a été encore beaucoup influencé par l’ancienne puissance coloniale, de cette manière que la langue et la culture Française dominaient toujours dans le pays avec la présentation de la colon  au sein des institutions Malgache. Débarrassée du poids écrasant de l'ex-colon, la révolution est par conséquent considérée non seulement comme une lutte estudiantine mais également une lutte  populaire qui a permis d’un côté, de conquérir une vraie nouvelle indépendance après celle officielle du 26 juins 1960 et d’autre coté d’instaurer un système éducatif basé sur la Malgachisation.

Inégalités entre les étudiants en médecine à Befeletanana et Akatso

A l’époque, les étudiants Malgaches suivant les cours à l’école de médecine de Befelatanana se sont lésés par rapport aux étudiants à l’université d’Ankatso, majoritairement des Français et des Malgaches issus d’une famille riches et qui bénéficiaient beaucoup d’avantages. Le lycée et l’université largement financé par la France étaient aussi réservés aux étudiants aisés. 

Les étudiants Malgache sortants de l’école de médecine de Befelatanana  étaient baptisés des « médecins de l’indigénat » et ne pouvaient exercer que dans les banlieues, c'est-à-dire qu’ils  ne pouvaient soigner que les pauvres à la campagne. Les inégalités étaient ainsi énormes et palpables, d’où la frustration des étudiants lésés qui décidaient de déclencher une manifestation pour mettre fin à ce système inégalitaire, réclamer l’amélioration de leur conditions afin qu’ils aient le même traitement et avantages que les étudiants à la faculté de médecine et dénoncer la subordination du système Malgache au système Français, et cela que la révolution 1972 à Antananarivo commence.

La langue Malgache est une langue vivante et une langue officielle

Grâce à la révolution  13 mais 1972, la langue Malgache est devenue une langue officielle d’enseignement à Madagascar. La langue du colon, le français est constitutionnellement la deuxième langue officielle. La langue Malgache a donc heureusement toujours sa place dans la communauté, elle n’est pas classée parmi les langues en voie de disparition. Jusqu’à nos jours, la langue maternelle reste en effet la langue d’enseignement très utilisé dans les écoles primaires publique, les CEG et lycées publics. D’après les recherches, beaucoup d’écoles privées se vantant d’expression Françaises utilisent la langue Malgache pour l’enseignement et leurs élèves parlent bien la langue maternelle. Seuls les élèves et les étudiants dans les écoles et lycées Françaises qui ne parlent pas la langue mais utilisent largement la langue Française.

La manifestation s'est intensifiée

Face à intransigeance du régime, la grève a pris de l’ampleur, il y avait des étudiants manifestants arrêtés et envoyés au bagne à Nosy Lava. Ceci a intensifié la grêve parce que des milliers de manifestants se rendirent sur la place du 13 Mai pour s’allier aux étudiants et réclamer la libération des étudiants arrêtés et incarcérés et la manifestation s’est par la suite étendu par la réclamation de la démission du  président de la République

C’est suite à cette revolution et son lieu que le nom est devenu la Place du 13 mai « Kianjan’ny 13 mai », situé devant l’Hôtel de Ville Analakely. Elle est aussi devenue un endroit pour entammer une manifestation contre les régimes en place.

Ainsi, le 13 mai 1972 marqua le rassemblement ou la solidarité du peuple au mouvement des étudiants qui d’après les manifestants et leurs alliés, a permis de conquérir une vraie indépendance et le début d’un processus de « malgachisation » dans le système éducatif.

 Système éducatifs en quête d’amélioration

Malgré cette conquête en système éducatif Malgache, ce dernier reste toujours à désirer parce que certains curriculum s’avèrent inutiles et nécessitent être abrogés et certaines matières scientifiques et technologiques doivent être inclues. Une grande amélioration dans le système éducatif Malgache est impérativement indispensable.

D’ailleurs,  Il y en a ceux qui avancent que Madagascar aurai connu un développement si le système éducatif Français était maintenu, mais au contraire la langue Malgache ou même la culture Malgache pourrait perdre. 

 

 

 

jeudi 3 mars 2022

Position officielle de Madagascar sur la guerre Russie vs Ukraine: décision louable


Les observateurs ne peuvent pas fermer les yeux sur ce qui se passe actuellement dans le territoire Ukrainien attaqué par les troupes Russes. Beaucoup de pays ont déjà exprimé leur position et inquiétude relative à cette guerre qui représente une sérieuse menace pour la communauté mondiale dans son ensemble.

Après des jours d'attente, Madagascar s'est finalement prononcé sur sa position par rapport à ce conflit Russie-Ukraine. Interpellé par les journalistes, le premier ministre, Ntsay Christian a répondu à ces derniers que "« Madagascar n'est ni pour l'une (Russie), ni pour l'autre (Ukraine)». Une décision qui, évidement n'est pas facile à prendre étant donné les différentes circonstances qui mettent le gouvernement entre deux feux.

Tout de même, j'approuve personnellement cette position qui confirme le non-alignement et la neutralité de la grande île. Car en dépit des pressions et des sollicitations par les pays membres de l'OTAN et ses alliés, ainsi que certaines diplomates présentes sur notre pays de s'aligner dans leur camp, le gouvernement a su faire preuve de bravoure en affichant sa position de neutralité et en mettant en évidence son droit de souverain de prendre une décision sur sa position dans la politique international. 

Il s'agit en effet  d'une position qui ne signifie en aucun cas que Madagascar soutient l'invasion en Ukraine par la Russie. C'est une décision louable qui met en exergue que Madagascar n'ait aucun intérêt à s'immiscer dans les conflits mondiaux. Notre pays qui est déjà très appauvris doit préserver ses intérêts de part et d'autre et de maintenir sa relation diplomatique entre ces deux pays.

Il est à rappeler à toutes les parties de respecter le droit international humanitaire pour épargner les civils innocents dans cette guerre, et de respecter l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine. La protection des civils devrait être la principale priorité.

Voici la communiqué du gouvernement qui éclaircisse mieux sa position sur ce sujet:

Aucune description de photo disponible.

vendredi 27 juillet 2012

Il n'y a plus d'espoir!

Après 3 ans et demi d'exil en Afrique du Sud, Lalao Ravalomanana, l'épouse de l'ex-président évincé de Madagascar, Marc Ravalomanana a pour la deuxième fois tenté de rentrer au pays après la première tentative de retour "infructueux" le 3 février de cette année. Aujourd'hui vendredi 27 juillet 2012, elle a pu débarquer à l'aéroport d'Ivato avec sa bru Guerguana vers l'après midi, personne n'est ni préalablement avisé, ni au courant de ce retour inattendu étant donné qu'elle aurait utilisé son nom de jeune fille dans son passeport, même ses  fidèles partisans de Magro Behoririka ne savaient pas que cette mère de famille allaient retourner dans son pays natal, sinon un accueil chaleureux lui aurait été peut être réservé.

Seulement dès leur arrivé à l'aéroport que l'information s'est rapidement propagée sur la toile et les ondes nationales. En attendant l'avis du pouvoir en place sur la validation de son retour, elle a eu un bref entretien avec les journalistes pendant laquelle elle en a profité de saluer tous les malgaches sans exception. Puis, il paraît que le Premier Ministre Omer Beriziky a donné son feu vert sur ce retour imprévu. Mais grand fut après l'étonnement de chacun en apprenant que  l'ex-première dame et sa bru ont été emmené par la police de la frontière à bord d'un pick-up, pour être ensuite refoulées manu militari à l'extérieur du territoire malgache, elles étaient ainsi forcées de monter à  bord d'un avion à destination de Chine, à Bangkok, alors qu'elles n'ont  ni papier (visa,..), ni d'argent pour y aller. On a appris de source concordante que la belle fille a été blessée par les policiers.

La raison de cette expulsion n'était pas encore connu, car aucun notam n'est sorti miraculeusement comme ce fut le cas auparavant, bien sur, les autorités de la transition n'avaient pas le temps de fournir rapidement une sorte de notam car n'étant pas informé préalablement de ce retour par surprise, la seule prétexte qu'ils ont pu utiliser était d'inventer un motif comme utilisation d'un "faux nom". On se demande si c'est vraiment le motif réel de leur expulsion ou tout simplement toujours par peur du nom Marc Ravalomanana. 

Cependant, beaucoup se demandent aussi pourquoi ce retour inopiné de Lalao Ravalomanna se produise au lendemain de l'échec de la rencontre "premier tour" aux Seychelles, juste une coïncidence ou un fait expressément voulu? 

A mon avis, un tel acte de la part du régime en place est visiblement condamnable dans la mesure où le pays a surtout en ce moment besoin d'un apaisement politique, un apaisement exigé même par la feuille de route, un apaisement nécessaire pour aller vers l'organisation d'une élection libre et transparente, nécessaire pour l'instauration de la stabilité politique. En fait, elle est venue visiter sa mère qui est gravement malade, et comme l'ex première dame malgache n'est officiellement pas impliquée dans les affaires judiciaires, il n'y a aucune raison valable de l'expulser, ou de refuser son retour sur son pays natal, pourtant c'est son plein droit de circuler librement dans un pays à un autre. 
En plus, elle a voulu rentrer tranquillement au pays sans avoir sensibilisé ses partisans  pour éviter d'être taxé de fauteur de troubles ou de provocateurs, ou de tentative de déstabilisation du régime. Alors, pourquoi encore faire subir à cette mère de famille "innocente" un tel acte irréfléchi et deplacé, tout en bafouant le droit de l'homme. 

Vers la fin de la journée,  le chargé de la communication de la présidence a émis un communiqué de presse sur lequel il condamne Ravalomanana d'être provocateur et irresponsable, en ajoutant qu'un tel acte pourrait nuire à la continuité de la rencontre aux Seychelles déjà entamé. D'après certains observateurs, ce communiqué est une manière de montrer que c'est peut être le président de la Transition lui même qui manque de la volonté de poursuivre la résolution de l'impasse actuelle, pourquoi at-il voulu quitter Seychelles dès le premier jour de la négociation, notons que l'aviation civile seychellois a bien confirmé son départ aux Seychelles mais qu'il est revenu quelques heures après pour une raison dont on ignore. 

La chance de sortir le pays de cette crise interminable est tellement mince, l'initiative des  2 principaux protagonistes de vouloir participer à la face à face récente organisée par la SADC à l'île de Desroche n'était qu'une mascarade et un faux-semblant, le résultat de cette fameuse rencontre Seychelles était bien prévisible aux yeux des observateurs, un ECHEC. On savait bien que les 2 protagonistes allaient comme d'habitude camper sur leur position antérieure. Ils semblent ignorer et ne pas donner une importance aux diiférents foyers de tension, les revendications syndicales telles que celles des Sempama, paramédicaux, magistrats,...l'insécurité dans les grandes villes et dans les zones rurales, sans parler des tentatives de coup d'Etat, des mutineries au sein des forces armées. Peut on espérer que toutes ces revendications auront des réponses satisfaisantes? 

Le régime en place, les politiciens  ne bénéficient plus d'aucune confiance de la part de la majorité de l'opinion publique,  la population en a ras-le-bol de la politique politicienne. Des solution par ci, des solution par là, toutes les étapes ont été affranchies pour chercher une solution inexistante, le pays n'est toujours pas sorti de l'auberge. Vaut-il encore la peine d'accorder un espoir pour le deuxième "round" de tentative de face à face entre Marc Ravalomanana & Andry Rajoelina, on dit qu'il ne faut pas perdre espoir dans la vie, c'est bien vrai,  mais quand il s'agit de ces politiciens là, de ce régime là, difficile de faire regagner l'espoir, bien sur, il n'y a plus d'espoir.

Enfin, c'est que je trouve si déplorable depuis toujours est de voir nos militaires trop impliqués dans les affaires politiques pour une question d'intérêt des deux camps (militaires et le régime), nous ne sommes pas sans savoir que les forces armées ont largement et fortement contribué dans cette situation de crise interminable. Ou en est l'application des résolutions adoptées lors des assises militaires organisés en 2009, ou faut il en organiser une autre? Il n'y a plus d'espoir.


Ci-aprés le communiqué "risible et pas surprenant" émis par le chargé de la communication de la présidence.




N°137-P.T/SGP/COM.
COMMUNIQUE DE PRESSE

Encore un acte de provocation commandité par Marc Ravalomanana

Mr Marc Ravalomanana a encore torpillé le processus de sortie de crise en se servant, cette fois-ci, de sa propre épouse elle-même, Mme Lalao Ravalomanana.

En effet, d’une manière indiscutablement unilatérale, il a fait retourner son épouse à Madagascar alors qu’un tel retour n’a même pas été évoqué durant l’entretien qu’il a récemment eu aux Seychelles avec le Président de la Transition.

Cette démarche de Mr Marc Ravalomanana constitue ainsi, sans conteste, une violation flagrante des résolutions adoptées lors de ce face-à-face tenu aux Seychelles.

En tout cas, Mr Marc Ravalomanana, comme à l’accoutumée, vient encore de perpétrer un acte de provocation en servant de son épouse, alors que lui et SEM Andry Nirina RAJOELINA sont encore en pleine concertation dans le but de faire sortir Madagascar de la crise.

En cette période où le Peuple et le pays recherchent les voies et moyens pour retrouver la paix et la sérénité, ce geste, irresponsable et provocateur commis par Mr Marc Ravalomanana, pourrait remettre en cause la poursuite des prochaines négociations devant être tenues entre ce dernier et SEM Andry Nirina RAJOELINA.

D’ailleurs, cet acte de provocation prouve inéluctablement que son commanditaire, en l’occurrence Mr Marc Ravalomanana, ne pense guère à rétablir la sérénité à Madagascar.
Antananarivo, le 27 Juillet 2012
Le Chargé de la Communicationà la Présidence de la Transition

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